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Le succès des poèmes d'Ossian en Angleterre fit naître une foule d'imitateurs de Macpherson. De toutes parts on prétendit découvrir des poésies erses ou galliques [Qui à rapport à l'ancienne Gaule.] ; trésors enfouis que l'on déterrait, comme ceux de quelques mines de...
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Au roy sire, puisque ma muse à censurer s'adonne, et qu'en mon vercoquin je n'espargne personne, fusse mon propre frere, ou mon oncle, ou ma soeur, et, Dieu me le pardoint, mon pere confesseur, puisque une plume libre est tousjours odieuse, qu'une bonne satyre est chose...
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Je ne répondrai point aux mille et une absurdités qu'on a débitées contre cet ouvrage : le public en a fait justice, et les gens de lettres me sauront peut-être gré d'avoir osé traiter un pareil sujet : quant à ces jugeurs pitoyables, pour qui rien n'est difficile que...
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Il y a dans la vie de tout écrivain consciencieux un moment où il sent le besoin de compter avec le passé, de classer en ordre et de dater les diverses empreintes qu'il a prises de la forme de son esprit à différentes époques, de coordonner, tout en les mettant...
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Dans quelque genre que l'on écrive, on doit se proposer d'être utile. On doit avoir pour objet de contribuer, au moins en quelque chose, au bien public. Mais tous les efforts du génie et de l'esprit, conduisent rarement à ce grand but. Des auteurs bien intentionnés, des...
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Il y a à peu près quarante ans, à l'heure où j'écris ces lignes, que mon père, le capitaine Edouard Davys, commandant la frégate anglaise la Junon, eut la jambe emportée par un des derniers boulets partis du vaisseau le Vengeur, au moment où il s'abîmait dans la mer...
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une terrasse du palais de Monaco, d'où l'on découvre la mer, des jardins, etc. -un toit rouge et une cheminée plus rapprochés se détachent en silhouette sur ce panorama. -au fond, sur toute la largeur de la scène, balustrade, avec groupes d'enfants et escalier, par où...
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C'est au grand trot de six forts chevaux, avec des relais bien disposés, l'air de l'empressement, que je vais très-vîte, accompagnée de gens dont je me soucie peu, chez d'autres dont je ne me soucie point du tout.
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J'avais commencé, en 1916, la publication des poésies de Peire Raimon de Toulouse dans la revue l'Auta, organe de la Société des Toulousains de Toulouse. Malgré la bonne volonté de la Société et de son président, les circonstances ne se prêtèrent pas à la continuation...
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L'année 1848 fit sur moi une impression extrêmement vive. Je n'avais jamais réfléchi jusque-là aux problèmes socialistes. Ces problèmes, sortant en quelque sorte de terre et venant effrayer le monde, s'emparèrent de mon esprit et devinrent une partie intégrante de ma...
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